L’intersyndicale (CFDT éducation publique, CGT éduc’action, FSU, SE-UNSA, SUD éduc) travaille depuis le printemps sur la question de l’école inclusive. Nous avons demandé des audiences avec toustes les parlementaires du département et le DASEN. Nous rencontrerons le DASEN le 3 décembre.
Mardi 30 septembre, nous avons échangé avec Mme Pauline Van Deuren, collaboratrice du Sénateur Pellevat qui n’a pas pu échanger directement avec les organisation syndicales mais qui est le seul à nous avoir répondu.
Nous lui avons d’abord exposé les constats et les conséquences du mauvais fonctionnement de l’école inclusive française sur l’ensemble des élèves et en particulier sur les élèves à besoins éducatifs particuliers. Nous avons ensuite abordé les conséquences sur toute la communauté éducative : les professeur·es, et les AESH. Nous portons les demandes d’améliorations concrètes de leur situation, sur le terrain et au niveau salarial.
Mme Van Deuren nous répond que la marge de manœuvre du sénateur est très faible, qu’elle va dépendre du Projet de Loi de Finance (PLF) et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) l’avenir de l’évolution de l’école inclusive. Qu’il vaut mieux alors nous tourner vers des parlementaires d’un autre bord politique, plus à gauche.
Mr Pellevat n’étant pas en commission des affaires sociales ou scolaires, il aura peu d’impact sur les changements même s’il prend ce sujet à cœur et qu’il veut en comprendre encore plus l’importance en recevant nos témoignages, nos résultats d’enquêtes sur le terrain et le quotidien des enfants en situation de handicap, les autres élèves, les familles, les enseignants, les AESH, les Atsem…
Elle propose d’écrire un courrier au ministre de l’éducation nationale et que nous continuions à échanger avec le sénateur (en novembre quand le PLF sera publié).
L’intersyndicale (CFDT éducation publique, CGT éduc’action, FSU, SE-UNSA, SUD éduc) reste mobilisée sur cette question.